La
Gazette des Tritons n°27
Bulletin d’information du Clan des Tritons
Juin 2002
« Si
ce n'est pas dans la Gazette, c'est que ce n'est pas net ! »
Clan des
Tritons 7 Place Théodose Morel 69780 Saint-Pierre-de-Chandieu
( 04 72 48
03 33
Directeur de publication : Jean Philippe Grandcolas
Site : http://clan.des.tritons.free.fr
Comité de rédaction : Séverine Andriot - Laurent Cadilhac - Emmanuel Collod - Fabien Darne
- Joël Gailhard - Jean Philippe Grandcolas - Guy Lamure - Claude Schaan
Comité de lecture et de censure : Brigitte Bussière
Créée en septembre 1995.
Parution pluriannuelle à caractère trimestriel.
Tirage : 60 exemplaires.
Diffusion : membres + sympathisants + bibliothèque F.F.S. et
C.D.S. Rhône.
Diffusion par mél et sur site Tritons
Abonnement par courrier : 3 Euros/an
Reprographie F.F.S. - Monique Rouchon
28 Rue Delandine 69002 LYON
Réunion du club le
mardi à 21H00
au local du C.D.S.
Rhône
28 Quai
Saint-Vincent 69001 LYON.
Réunion principale
le 1er mardi du mois.
Les colonnes de cette gazette sont ouvertes à tous.
Sommaire :
· Editorial page 1
· Le compte-rendu des sorties page 1 à 6
· Dates à retenir page 6
· Les sorties programmées page 6
· Le coin des stages 2002 page 6
· Les nouveaux adhérents 2002 page 6
· Changement d’adresse - ( - nouveau mél page 6
· Publications page 6
· Divers page 7
Editorial
Pour certains, l’hibernation n’est pas terminée ? Après une période active notamment au TA28, aucun projet actuel ne nous fédère, et l’absence de réunion hebdomadaire a son impact, le mél ne fait pas tout, peut-être qu’une soirée autour d’un barbecue pourra décoincer la situation ! ?
Jean Philippe Grandcolas.
du C.D.S. 69.
Part. stagiaire Tritons : Emmanuel Collod.
Pour le 1er W.E (23/24 février), je ne suis arrivé que le dimanche. Nous sommes allés à l’Aven Despeysse, mais n'ayant rien noté, ni mémorisé de particulier, je serais bien en peine d'en faire une chronique lucide et impartiale. Pour le prochain W.E, je m'améliore promis.
Samedi 9 mars : Trou d'Ira (Vercors –Isère)
(stade de neige de Lans-en-Vercors).
Stagiaires : Nathalie (Vulcain), Emmanuel (Triton), Greg (SCV), cadre : Fred (Vulcain).
L'entrée est en partie bouchée par la neige et le 1er amarrage est posé sur un arbre. A quelques mètres avant la fin d'un puits, vers -90, une plateforme accueillante incite à aller voir plus loin. Cela commence à devenir vraiment étroit avec de petits puits. Nous nous apercevrons plus tard que nous sommes dans un réseau non indiqué sur la topo mais récemment équipé. Nous nous arrêtons vers -120 alors que cela continue. Je remercie Greg pour m'avoir propulsé dans une étroiture verticale qui refusait toujours au bout 1/4 d'accepter mon impressionnant gabarit. Retour à l'auberge pile à l'heure. TPST 7h30.
Dimanche 10 mars: Trou Qui Souffle (Vercors –Isère).
Stagiaires : Nathalie, Emmanuel, Laurence, Xavier, Marie-Jo.
Cadres : Stéphane, Grand-Nico.
Au niveau dimension, cela change du trou d'Ira. Peu d'énergie pour descendre d'autant qu'il y a les championnats de France de chien de traîneau qui passent par là.
Beaucoup d'eau et peu de temps. On ne descend donc pas loin. Exercice d'équipement en hors crue, plantage de spits. Nous avons croisé au retour tout un groupe d'Annonay qui donnait l'impression d'être là par erreur. Sortie tôt.
TPST environ 6h
Samedi 23 mars : Aven Autran sur le plateau d'Albion
(Vaucluse).
A l'équipement : Manu et Nathalie (Vulcains), Tanguy (Scout SCV), cadre: Steph (SCV).
Au déséquipement : Hubert (Kerfidus), Sylvain (Vulcain), Emmanuel (Triton), cadre: Patrick (SCV).
Hébergement à Saint Christol.
La grasse matinée espérée est un peu perturbée par l'équipe d'équipement qui part vers 9h. Départ vers 11h pour manger à côté de l'entrée. Entrée vers 12h30.
Succession de puits P10, P2, P4, P11, P22, P6, P10, P19, P6, P4, P5 équipés, mais aux entrées et donc futures sorties un peu étroites. Nous rejoignons en 1h30 la 1ère équipe avant le grand méandre de 700m et les doublons pour aller équiper le P103 pendant qu'ils se restaurent. Gymnastique sympa et aqueuse dans le méandre. Bien penser à quitter le méandre par le haut pour l'arrivée au P103 à -231. L'arrivée sur le puits est impressionnante (Spéléo: sous-terre de contrastes). Hubert descend équiper (il lui manquera 8m pour toucher le fond). Tout le monde ne pouvant descendre, Stéphane nous incite à remonter, Nathalie et Manu semblant très déterminés à continuer. Re-méandre et point tiède à la sortie de la partie aquatique pour 1h45 d'attente.
Sortie bien chargée, le dernier à minuit et demi après avoir déséquipé les puits de sortie à partir du P19.
Température extérieure de 2° par une splendide nuit étoilée. Saucisses-lentilles à 2h du matin (une 1ère) et des rumeurs sur une affaire de défécation qui laissera peut être des traces.
TPST: 12h.
Dimanche 24 mars :
Lavage !!! de cordes dans le déversoir d'un plan d'eau dont les abords grouillent de week-endistes.
Démonstration de récupération de quelqu'un inerte sur corde. Cela me semble plus sûr de s'exercer à l'extrême-onction...
Compte-rendu d’Emmanuel Collod.
Joël Gailhard dans le passage
dit « la mine des enfants boliviens »
Cliché : Thierry Flon - 31 Mars 2002.
Scialet TA28 – Corrençon - Isère
Part. : Hélène Tanguille – Guy Lamure – Jean-Philippe Grandcolas.
Le rituel dominical est figé pour les éternels désobeurs-mineurs du TA28, excepté la présence d’une fille qui gérera la popotte ! j’exagère, elle verra en théorie la technique évolutive pour progresser en méandre « moucherollesque » et maniera quelque peu le « martin-bureau » !
Poursuite du chantier du 24 février : 2 tirs très efficaces dans le petit méandre permettront de retrouver un méandre amont-aval accrocheur, puis dynamitage quelques mètres plus loin d’un passage que seul Guy avait pu franchir. La suite est de belles tailles : petit puits remontant, méandre et naturellement un rétrécissement ponctuel ! Un écho relativement proche laisse présager d’un considérable élargissement !
T.P.S.T. : 7H30.
Sur la route du retour, il y a énormément de circulation.
Compte-rendu de J.P. Grandcolas.
Samedi 16 et dimanche 17 mars 2002
Jura
Part. : les Bussière-Grandcolas : Brigitte - Louise – Tim et J.P.
Week-end touristique dans la « Petite Montagne » jurassienne. Visite de différents phénomènes karstiques, source du Suran, résurgence de la Toreigne, vers Arinthod. Avec Louise, nous mesurons le cheminement d’accès au Trou Bip-Bip (La Balme-d’Epy). Nuit au gîte de Civria – Bourcia. Balade à la grotte de Villechantria : exutoire des eaux du réseau de la Balme-d’Epy. Visite à la Caborne du Bœuf à Saint-Hymetière.
Compte-rendu de J.P. Grandcolas.
Caborne = grotte en patois jurassien.
Circuit à thème karstique : balade d’une heure,
incursion dans la Caborne du Bœuf (dével. : 176 m) (éclairage avec
cellule, mais prévoir une lampe). Panneau explicatif vers l’église romane.
Scialet TA28 – Corrençon - Isère
Part. : Fabien Darne – Greg Guillaume – Christophe
Tscherter (Césame).
6h40 - le radio-réveil me déverse son flot
d’informations catastrophiques dans l’oreille, Laurence ronfle, il est temps de
sauter du lit.
6h42 - je réveille Greg et quelques voisins en
tambourinant gentiment sur son camping-car négligemment posé sur la place
Eugène Chavant, Ina aboie.
6h46 - on déjeune tranquillement dans la cuisine, je
pète un coup.
7h02 - il est temps de finir de se préparer, Greg,
bien sûr n’a pas de bouffe, je lui file ce qu’il reste dans le placard.
7h13 - alors que je suis en train de déchauler
tranquillement aux toilettes, Christophe arrive en hurlant « du café ! Ou j’tue
l’chien !». Nous on aime bien Ina, alors on lui fait du café.
7h34 - on part tous les 3 dans la voiture de Donald
de Christophe, il nous faut trouver de la nourriture à voiture et à perfo.
7h44 - c’est chose faite, les Tritons me doivent 4
euros…
9h03 - on est à pied d’œuvre, je marque mon
territoire en pissant contre l’immeuble habituel. Je redescends chercher du
thé, l’expé est à la limite de foirer…
9h43 - les 3 tickets blancs « spécial spéléo
flemmard » achetés, nous nous présentons à l’accueil du télésiège des Lattes.
9h46 - deux supplétifs de la SEVLC refusent de
laisser monter Greg avec son chien. Moi j’lui avais dit que les chiens c’était
pas forcément toujours mieux que les gamins.
9h51 - Christophe et moi sommes arrivés en haut du
télésiège, Greg est dans le premier mur…
9h80 - nous sommes à l’entrée en train de deviser
joyeusement sur les progrès de la technique et sur les animaux de compagnie.
10h32 - je m’ouvre le crâne contre une branche
virtuelle, j’ai bobo.
10h58- on s’enfile sous terre, c’est beau ! Greg
attaque le troisième mur.
11h21 - Christophe reconnaît n’être jamais descendu
dans ce trou, c’est pour ça qu’il trouvait que ça avait vachement changé depuis
nos aménagements.
11h39 - j’attaque le premier trou de la série
1-23-03-02, le perfo ratatouille, l’eau coule le long de mes c… oudes.
12h13 - tout est en place pour un 6 trous, ça va
hougner !
12h21 - Greg, remonté voir sa fille et chercher le
thé est là ; ma pile est suffisante, le bruit aussi.
12h46 - on y retourne, on commence à le connaître ce
petit bout de méandre accrocheur, les culs de combine également. Greg s’y met,
Christophe et moi partons fouiner.
12h48 - pendant que Greg se fait un petit narghilé
de CO, on fait de la première au-dessus du méandre. On remonte une quarantaine
de mètres dans des toboggans mondmilcheux de plus en plus larges au fur et à
mesure. On trouve aussi de quoi manger dans des vasques : Niphargus et isopodes
ou collemboles (à revoir). Arrêt sur puits remontant avec vue à 20 mètres.
13h27 - un Greg mouillé en vaut deux, les acétos
sont soufflées et il est l’heure de manger.
14h14 - bon faut y retourner, c’est pas comme ça que
le grand va nous valider notre journée !
14h23 - je perce gourmand dans le virage d’arrêt de
Guy (je n’ai pas dit d’arête d’anguille !), ça va faire du gros c’est sûr. Les
autres gros se sont barrés, ils ont froid, il faut que je me démerde tout seul,
mais bon.
15h18 - je les retrouve frigorifiés, prêts à
souffler les bougies. On s’habitue à tout, comme disait Klaus Barbie à Jean
Moulin.
16h35 - deux roulées plus tard, on y retourne.
Certains commencent à penser à des lieux plus douillets…
16h38 - j’ai légèrement exagéré, le trou est bouché
! Après quelques acrobaties pour évacuer des blocs, il faut se résigner à tirer
dans le tas. Encore 3 trous de pétrolette qui recommence à carburer du tonnerre
suite au changement de nourriture.
17h02 - on teste une dernière fois ma pile et on
plie bagage. Les couettes moelleuses de nos compagnes nous attendent !
17h31 - tout le monde est dehors, Ina est contente
et nous aussi. Jean-Phi est informé en temps réel afin de diffuser les infos
sur Canal Tritons, la télé des spéléos qui n’ont pas mal au f…
18h03 - on glisse sur les traces de Greg dans les
murs, la descente c’est cool.
18h34 - la cassette de Font et Val s’enfile dans le
radio cassette de la voiture de Donald de Christophe, nous entrons en phase
spirituelle avec ces deux poètes (pouet devrais-je écrire).
19h52 - ça sent l’écurie et le cassoulet place
Eugène Chavant. Christophe s’en va rejoindre ses pénates, Greg et moi restons
faire le plein de flatulences.
21h30 - dodo.
Compte-rendu de
Fabien.
Scialet TA28 – Corrençon - Isère
Participants : G. Lamure, P.J. Borel, L. Cadilhac.
Départ de St Pierre 7h35 pour Guy et Laurent
Arrivée à Corrençon - Clos de la Balme à 8h45, où nous attend Pierre-Jean. Montée tranquille en télésiège (tarif spécial spéléo = 3 euros).
Equipement puis descente sur les cordes encore chaudes du passage de nos prédécesseurs de la veille.
10h45 : arrivée sur le chantier à –70 m. Nettoyage des déblais du dernier tir de la veille dans un coude du méandre. Fonçage (4 trous/1 déto) (sous une pissotte ! ça mouille) et tir efficace. Déblaiement re-fonçage (3 trous/1 déto) et re-tir. Casse-croute au pied du dernier puits. Nettoyage des déblais, descente d'un ressaut de 2 m. On arrive au dessus d'un puits de 5 m au départ étroit. Fonçage (5 trous/1 déto) et tir pour dégager passage satisfaisant. Un gros pan de paroi a été décollé à droite (2mx1m maxi), qu'il faut achever de faire tomber ... à force de taper et d'exploiter les multiples fractures de la roche nous parvenons à décéler le bloc - malheureusement il vient se coincer en travers du départ du puits. Après avoir tapé une bonne quinzaine de minutes, la pointerolle fini par tomber dans le puits ... (!) il ne reste plus qu'à faire parler la poudre. Un trou (1déto) au milieu du bloc a raison de lui, il se volatilise littéralement. Il ne reste plus qu'à équiper et à descendre (1AN + 1 spit) - à noter que le diamètre de la mèche du Ryobi ne correspond visiblement pas à celui d'un spit, en dépit de certaines croyances ! En bas du puits, galerie de taille acceptable : - une descente de 6 m en oppo dans le méandre permet de prendre pied au confluent d'une petite arrivée venant de la droite - cette arrivée se remonte vers l'amont sur quelques mètres, à l'aval, la galerie se poursuit sur 10 m mais devient rapidement trop exigüe - sur la gauche un passage permet d'arriver à la base ébouleuse d'un grand puits (5x4m) - ce puits remonte apparemment sur une trentaine de mètres (il semble donner également sur un autre puits latéral) - au bas de ce puits et vers l'aval un passage dans des blocs permet de descendre de 4 m (corde sur sangle et renvoi dynema) et de retrouver un méandre avec l'écoulement perdu au fond de la galerie précédente - l'eau file en aval, pendage dans des strates aux arêtes vives, le passage peut être forcé, mais 5 m plus loin l'écoulement, grossi par d'autres arrivées coté droit fini dans un passage rectiligne assez bas et pas assez large pour être forcé (au moins 7 à 10 m) - au dessus il semble que le méandre fossile soit de taille plus respectable, mais nous n'avons pas tenté le passage - remontée avec pause casse-croûte - sortie vers 18h puis descente vers les voitures - retour St-Pierre : 20h35.
Nota : la corde du
P26 aurait une tonche en son milieu.
Bilan :
- environ 20 m de mieux en profondeur
- 50 m de mieux en progression
- 2 objectifs principaux pour les prochains :
1/ essayer de prendre pied dans le méandre
fossile (prévoir d'effectuer 1 tir pour accéder en haut du méandre),
2/ tenter l'escalade du puits remontant et vérifier
si puits adjacents ne permettent pas de déboucher plus loin ou ailleurs
(prévoir de rééquiper verticale de 4 m après les blocs au pied du grand puits).
Compte-rendu de Laurent Cadilhac et Guy Lamure.
Congrès Régional de Spéléologie - Méaudre -
Isère
Part. Tritons : Séverine Andriot – Brigitte Bussière – Fabien Darne – Thierry Flon – J.P. Grandcolas – Bertrand Hamm – Bertrand Houdeau – Guy Lamure – Alex Pont – Laurence Tanguille + Isabelle Gangloff et Léa – Louise et Tim – Anouk et Matéo - Monique Grandcolas et Mario Rivoli.
Le samedi : Famille Kalliatakis - Hélène Tanguille et ses deux gaillards.
Le dimanche et lundi : Christiane et Benjamin Lamure.
Le dimanche au TA28 et en soirée : Joël Gailhard.
Le dimanche : explo au TA28 – part. : Fabien Darne – Thierry Flon – Joël Gailhard - Bertrand Hamm – Alex Pont -
et traversée TQS – Saints de Glace : Bertrand Houdeau avec Marinou et Maixent Lacas.
Le dimanche matin : Assemblée Générale du Comité Régional – part. Tritons : Brigitte Bussière (secrétaire) – Laurence Tanguille (CD et com. Secours pour Fab) – J.P.G. (CDS 69 et com. Enseignement) – Guy Lamure (en pointillé).
Le dimanche soir : repas crêperie – débat sur l’appellation du scialet TA28 – de nombreuses propositions faites par de versatiles personnes émergent des flots de cidre ! Rien n’est arrêté !
Lundi 1er avril :
Saints de Glace – Part. : Séverine Andriot – Laurence Tanguille – Emmanuel Collod (voir compte-rendu page suivante).
Compte-rendu de J.P. Grandcolas.
Scialet TA28 – Corrençon - Isère
Part. : Fabien Darne – Thierry Flon – Joël Gailhard - Bertrand Hamm – Alex Pont.
Voici ma contribution au CR de la sortie au TA28 (dit aussi scialet du Grand Gousier, scialet des Gougnafiers, scialet des Badigoinces, scialet de la Synonymie, etc.) Au point où l'on en est, on peut aussi l'appeler Scialet de la Discorde (ou Scialet de la corde de 10...), bon je rigole. Je me contente de faire court sachant qu'il a été convenu à l'unanimité moins une voix que c'était Alex qui faisait le CR. Voici comment s'est passé la journée pour moi :
Départ de Claix vers 11h30.
Petit détour par Noyarey pour aller chercher les "SerFlex" oubliés par Alex. Séverine n'étant pas là (sûrement partie avec un voisin) je repars aussitôt. Arrivée à Corrençon vers 12h30. Télésiège + piste + sous-bois : arrivée au TA28 vers 13h. Aprés une rapide collation, je descends retrouver le gros des troupes. Justement c'est Fab que je rencontre en 1er peu après le méandre Bolivien, au niveau de la future ex-étroiture dite de ... (trop tard elle n'aura pas eu le temps d'avoir un nom). Nous rejoignons ensemble le gros des troupes (l'autre)... qui s'apprête à démarrer son escalade, assuré par Thierry. Après avoir pourtant dépensé son énergie à râler copieusement. Alex enlève joliment l'escalade d'un beau jeté sur prise glissouillante. Pas de suite intéressante (si ce n'est puits remontant et lucarne vers l'aval). Alex redescend en bougonnant toujours autant. Pendant ce temps Fab et Bebert équipent le ressaut suivant et s'attaquent aux blocs coincés qui encombrent l'étroiture en aval de la petite salle. Alex étant redescendu de son escalade, les 4 compères font une pause casse-croûte tandis que je fais une pointe vers l'aval. Après l'étroiture des "blocs coincés" (franchie par le passage haut) le méandre (bas et étroit) suit une partie rectiligne en pente (micro-vasques successives), puis continue par une partie plus sinueuse (notamment un coude à droite) et globalement plus basse et plus étroite. Après une dernière petite étroiture descendante on tombe sur un élargissement confortable. L'actif s'infiltre dans du franchement impénétrable (aucune visibilité, vague ressaut d'1 ou 2 mètres) tandis que le méandre continue sur une partie haute et étroite. Retour vers la "salle à manger" où Fab s'est remis au boulot.
Après quelques efforts les blocs coincés sont dégagés (encore une étroiture de moins). Retour vers la surface. Tir de l'étroiture au passage. Sortie du trou vers 17h30.
Pour la suite :
- vérifier les différentes jonctions (cf. croquis).
- continuer le chantier (directement à l'aval ou plus haut ?)
PS : Pour le nom voici mes préférences : Scialet des rencontres (clin d'oeil au gouffre des partages + ma rencontre avec les Tritons + les différents affluents que l'on croise). Scialet des "Tustemols" (Tuster = cogner en occitan, mol = mou), ou tout autre nom faisant référence aux différents "élargissements" qu'à vu le trou. (Scialet du déto fumant, Scialet Potosi (célèbre mine de Bolivie), etc.).
Compte-rendu de Joël Gailhard.
Saints de Glace – Méaudre - Isère
Participants : Emmanuel Collod, Laurence Tanguille, Séverine Andriot.
Dernier jour du Congrès Régional de Spéléologie à Méaudre (Vercors), tout le monde est sur le départ. Laurence n’a pas encore pu profiter du we pour faire une petite sortie. Moi, non plus, et c’est un peu frustrant d’entendre parler de spéléo pendant tout le we et de ne rien faire. Alors départ pour les Saints de Glace, on laisse hommes et enfants à la surface. Ils nous attendrons, ça changera un peu…
Emmanuel quitte un repas avec des amis pour nous rejoindre et après quelques temps passés à chercher l’entrée du trou dans la forêt, on s’équipe et on s’engouffre.
Le rythme est rapide. Le but est de faire l’aller retour jusqu’à la salle Hydrokarst en 2 heures et demi. Chose faite, après la rencontre de deux ou trois groupes, on remonte et ressort sans traîner. Emmanuel doit partir rapidement. Nos hommes par contre nous attendent sagement. On boit la dernière bière du we devant eux, sans qu’ils bronchent. C’est gagné, à partir de maintenant, c’est nous qui portons la culotte à la maison…
Cette sortie rapide (TPST : 2 h ½) n’a pas été inutile. Des projets de sortie « entre filles » pour faire de belles classiques n’attendent plus qu’une occasion pour se concrétiser. (Scialet Neuf ?).
Compte-rendu de Séverine Andriot.
Réunion GDP - Lyon
Réunion de préparation au camp « Gouffre des Partages 2002 » au pôle fédéral de Lyon.
Part. : Fabien – J.P.G. – Bébert – Bertrand Houdeau – Guy Lamure et Benjamin – Alex – Olivier Venaut.
CR : Alex et Fab.
Scialet TA28 – Corrençon - Isère
Part. : Fabien Darne – Joël Gailhard – Christophe Tscherter.
Compte rendu de la sortie Topo-Bio-Spéléo au TA28.
Ca y est c'est vraiment le Printemps !
Tout est calme ce matin à la station de Corrençon et je profite doucement de la fraîcheur du matin en attendant l'arrivée de Christophe et Fabien. J'entends venir la voiture de loin et je me dirige vers le parking pour les accueillir. Le temps est légèrement frais, il va faire une belle journée, et nous nous préparons tranquillement à notre marche d'approche. Eh oui, autre symptôme du Printemps, il va falloir monter à pied ! Qu'à cela ne tienne, c'est d'un bon pas que nous attaquons la montée, tout heureux de cette tranquillité enfin retrouvée.
Fabien nous fait la visite des lieux (Scialet des Lattes, scialet Karl) et c'est vers 10h30 environ que nous arrivons au TA28. Aujourd'hui, au programme Topo-Bio-Spéléo, ce qui nécessite un équipement tout à fait particulier : carnet, décamètre, proto Houdeau, pinceaux, flacons, et autre massue (pour attraper les grosses bêtes). Vers 11h, nous attaquons la descente. Dans le méandre, après le puits d'entrée, la stalagmite de glace est en train de fondre : c'est le dégel et le TA28 va s'avérer plus actif qu'à l'accoutumée. Nous attaquons la topo à la base du P15 : Christophe au déca et vernis à ongle, Fabien aux notes-dessin, tandis que je me fais expliquer le principe du Houdomètre à laser. Dans le méandre, au niveau de l'ex-étroiture sans nom, nous remontons l'amont prolifique (moults ossements de chauves souris et autres bébêtes) déjà exploré par Christophe et Fabien lors d'une précédente sortie (cf. CR du 23 mars 2002). Après cette première séance Topo-Cueillette c'est l'heure du repas. Comme il ne fait pas très chaud (l'humidité), nous nous remettons rapidement au boulot. Arrivés à la base du puits remontant (arrosé), nous commençons par topographier la E4 (escalade d'Alex) et faisons une pause pour explorer les lieux : le puits remontant nous semble beaucoup plus intéressant qu'il n'était apparu à Alex : il semblerait qu'il y ait un puits parallèle côté rive droite / Est , avec une possibilité d'escalade. De plus Christophe s'est déjà faufilé dans le méandre amont (le puits principal recoupe un méandre dans sa partie rive gauche / Ouest) et nous annonce un autre puits remontant, avec possibilité d'escalade (prévoir une corde). Topo dans la foulée. Nous redescendons pour finir la topo et examiner le tir proposé par Guy dans le méandre aval. Cependant, à tout prendre, nous préférons opter pour l'escalade et nous nous redirigeons vers la zone des puits (au pluriel !). Re-E4, Re-méandre amont, et nous arrivons à la base du puits remontant. L'escalade, d'une dizaine de mètres, mène à une petite salle. De là on devine vaguement le puits qui continue de remonter (la roche est sombre !) mais surtout on accède à une lucarne qui redonne sur le puits principal, environ 20 m au-dessus de sa base. Cette position devrait permettre de traverser le puits principal en pendulant et d'accéder au 2ème puits parallèle sur l'autre rive, puits idéalement placé par rapport à la suite (convergence des méandres dans la zone aval). Le coeur léger, ravis d'avoir trouvé un objectif motivant pour la prochaine sortie nous attaquons la remontée. Sortie du TA28 à 19h. TPST 8h.
Compte-rendu de Joël Gailhard.
Trou à La Balme de Rencurel - Isère
Sortie au « Trou sans Nom » (ou sans suite, ou sans espoir, ou sans mort du moins pour l’instant).
Participants : Alexandre Pont, Séverine Andriot.
Le temps est maussade. Destination, notre trou dans le Vercors vers la Balme de Rencurel.
Arrivée midi et après un petit casse-croûte, on entame la marche d’approche. Le trou n’a pas changé de place, il ne s’est pas écroulé (une chance) et personne nous a piqué nos cailloux qui bouchent l’entrée. Alex s’équipe, j’ai oublié mes gants à la voiture. Un petit aller retour me fera le plus grand bien. A mon retour, je trouve Alex, ou plutôt les jambes d’Alex en train de gesticuler dans un autre trou à lapin… Alex avoue que la suite de notre trou est « au plafond fragile »… le moral est au plus bas. On ne peut pas abandonner comme ça. Je fais un tour du rocher, j’envoie Alex vérifier toutes les fissures, les trous de souris du coin… On reste bredouilles !
Finalement, le nom « Trou au plafond fragile » convient bien.
Compte-rendu de Séverine Andriot.
Grotte Favot - Rencurel - Isère
Participants : Bénédicte Bouchet, Laurent Ponsinet, Karine Vassal, Cédric Lacroix, Alexandre Pont, Séverine Andriot.
Sortie initiation en cette journée maussade. Départ à 11h00 de Grenoble. Arrivée à 12h15 à l’entrée de la grotte et après une pause casse croûte, on démarre. L’entrée de la grotte est vraiment impressionnante. On dirait une bouche de métro, ou l’entrée d’un œsophage. En bas de cette conduite forcée, on commence par la galerie des Ours. Alex complique en passant dans des endroits scabreux. Arrive le moment suprême, le baptême de l’eau : passer au dessus d’une flaque d’eau avec un plafond bas pour aller dans un endroit sans suite. En somme, rien que pour le fun. Les appareils photo sont de sortie, prêts à immortaliser l’instant suprême : la chute dans l’eau, les fesses en arrière, d’un maladroit. Bilan un peu décevant. Personne ne tombe, seul le pied de Karine se retrouve dans l’eau. Mais ruse oblige, elle a retiré ces chaussures auparavant. Le retour se fait sans encombres. Après un petit thé et des biscuits, on rentre car certains ont des trains à prendre et une petite douche sera appréciable.
Compte-rendu de Séverine Andriot.
Rivière de Saint-Christophe-sur-Roc –
Deux-Sèvres
Traversée de la rivière de Saint Christophe sur Roc (5000m environ) dans les Deux-Sèvres près de Saint Maixent l’Ecole, pour Laurence Tanguille et Fabien Darne avec des spéléos du crû : Gilles et Romain Thurgné (Spit Club Saint-Maixentais) ainsi que ? ? fille du propriétaire de l’entrée supérieure. Jolie rivière que l’on suit sur 2 km dans des galeries confortables, propres et plutôt jolies quoiqu’un peu monotones. On sort par une voûte mouillante très mouillante dans le lavoir du village, ça vaut le coup d’œil ! TPST : 2 heures. Qui a dit qu’il n’y avait pas de spéléo au nord d’une ligne (brisée) Bordeaux -Lyon - Strasbourg ?
Compte-rendu de Fabien Darne.
WE G.P.S. - Bidon - Ardèche
Part. Tritons : Bertrand Houdeau – Guy Lamure – Thierry Flon – J.P. Grandcolas – Claude Schaan.
Les 4 premiers sus-nommés partirent le vendredi matin.
Balade VTT excepté pour Bertrand – responsable de la bouffe, va à l’intermarché de Vallon. Hébergement au gîte équestre du Mazet. Beau week-end ensoleillé.
Autres participants : Carlos des Ursus – Isabelle du S.C.V. – Jean Pierre et Christian des Troglos – Daniel, Rémy et Thierry des Plutons – Jacques R. du S.C.Villeurbanne.
Pointage de nombreux avens du plateau de St-Remèze : Varade – Reynaud – Centura – Vigne Close – Rosa – Chèvre – Richard – Fontlongue – Noël – Courtinen – Cadet – Gauthier – Fontlongue. Travail en salle.
Compte-rendu de J.P. Grandcolas.
Massif de la Moucherolle - Vercors
Participant : Guy Lamure
Journée repérage GPS avec les pieds dans la neige à partir de 1200m. Recherche du scialet de Perrette pointé sur la carte IGN, mais sur le terrain il n’y a aucun trou dans ce secteur. Ensuite je monte dans le secteur de Combeauvieux en passant par le sentier qui passe par les voies d’escalade ; je retrouve les TA67, TA68, T95-2 et une petite grotte de 3m marquée M31.
Massif de la Moucherolle - Vercors
Participant : Guy Lamure
Autre journée repérage GPS avec des bâtons de ski mais la neige a fondu jusqu’à 1500m. Repérage du scialet du Lauzet et recherche infructueuse du GSC85-6 ; mais découverte de 2 trous : le premier de 2m de diamètre en bord de barre rocheuse ( R3 + R3 ) , le second à une vingtaine de mètres : puits de 8m à descendre (juste 1 bloc à enlever pour dégager l entrée).
Compte-rendu de Guy Lamure.
Scialet TA28 – Corrençon - Isère
Participants : Laurence - Fabien.
On est arrivé au trou vers 11h45. Bouffe, descente. Il ne reste que quelques lambeaux de glace par ci par là.
Objectif : penduler au dessus du puits des douches pour voir la lucarne.
2 goujons, je me lance, pendule, 1 nouveau goujon, pendule, j'arrive sur la margelle : devant moi le puits des douches, derrière un P5 qui redonne dans le précédent. Laurence m'assure virtuellement et je grimpe quelques mètres. Margelle, ça continue, il faudrait faire encore 5, 6 m d'escalade pour voir si c'est un puits remontant ou un départ de méandre... On opterait plutôt pour la deuxième solution... Il n'y a plus d'accus donc on laisse. Retour tranquille en rééquipant le P12 fait la dernière fois par Christophe, Joël et moi, c'est mieux. Sortie à 16h30.
Reste sous terre : la corde de 52 en place (il reste
quelques mètres, suffisamment pour faire l'escalade), pas de trousse à spit ni
d'amarrages. Il reste un peu d'eau juste avant (1/4 L). Il reste une C22 (en 8
mm) + C27 + carnet et stylo pense-bête + trousse de réparation Rioby + bite
(pour 1,5 recharge) en bas du P15. Il reste le nécessaire à désobstruction +
bite à carbure (5 recharges) + boîte de maïs vers le puits des douches. Au fond
: ??
Compte-rendu de Fabien.
Voyage du 07/02/02 au 27/02/02 au Chili :
Marie-Isabel et Claude SCHAAN.
Départ de Lyon le 07/02/02 à 20H00 de
Lyon-Saint-Exupery , arrivée à Santiago à 14H00 locales soit 18H00 françaises ,
nuit dans la capitale puis le lendemain envol à 9H00 pour Balmaceda (11ème
Région - AYSEN – Patagonie Chilienne) , arrivée à 11H30 où nous attendait le
frère de Marie-Isabel . Après des retrouvailles émouvantes , nous avons filé
vers Coyhaique (ville où a grandi Marie-Isabel située pas très loin de
l'Argentine) . De ce point de chute , nous avons rayonné en direction de
Comodoro-Rivadavia sur la côte argentine après avoir parcouru en bus (20h00)
450km de pistes à travers l'immensité de la pampa où nous avons croisé des
cuanacos et des nandus sauvages. Puis nos excursions se sont déplacées en
direction de la pointe du Chili : Porto Natales point de départ pour la grotte
du Milodon (mammifère ayant disparu il y a 10000 ans et ayant défié la
chronique scientifique au début du 20° siècle ) et le magnifique Parc de Torres
del Paine (splendeur naturelle classée au patrimoine mondial) , Punta Arenas et
l'observation des pingouins dans le Détroit de Magellan .Notre séjour a été
principalement orienté sur les retrouvailles de Marie-Isabel et de sa famille ,
ce qui a donné lieu à de joyeuses fêtes agrémentées de pisco, de tinto vina ,
de gigantesques barbecues typiquement chiliens aux rythmes endiablés de la
cueca et des musiques sud-américaines . Mes tentatives de pêche au saumon selon
les techniques indiennes se sont révélées très décevantes (heureusement qu'il y
avait un poissonnier) .
Pour les photos , grosse déception , 2
pellicules n'ont pas été développées (achetées sur place !!!)
Voilà quelques brefs extraits de notre carnet
de route , amicalement.
Compte-rendu de Claude Schaan.
Le scialet TA28 qui attend toujours un beau
nom, avec tous les soins que nous lui apportons régulièrement, cote –93 et
développe 320 mètres. En fonction de l’exactitude des coordonnées, le TA28 est
100 m au-dessus du fond du scialet des Lattes et à 80 m en plan (calculs
Fabien). Le 6 avril 2002, Christophe Tscherter y a prélevé des échantillons
osseux dont 5 crânes de chauves souris et quelques cavernicoles à déterminer.
·
Samedi 29
juin 2002 : rééquipement de la traversée grotte des Masques – Mort-Rû (Chartreuse).
·
Journées de formation
artificier spéléo désobstruction les 22 et 23 juin 2002 – CDS Drôme.
·
Consulter le
calendrier des stages fédéraux – 2002.
·
Christophe TSCHERTER
Le Bourg 43 260 SAINT HOSTIEN
( 04 71 57 68 32
christophe.tscherter@wanadoo.fr
né le 18/05/1971 à ST ETIENNE (Loire) – membre
fédéré Césame – Loire - Responsable de la Commission Environnement F.F.S.
·
Bertrand
Hamm Le Village 38 780 SEPTEME
(
04 74 59 63 81.
·
Claude
Schaan : les coordonnées de La Burbanche sont
périmées – pour tout contact, mél et téléphone professionnels.
·
Jean-Philippe
Grandcolas : à partir du 24 avril 2002, nouveau
numéro (
bureau : 04 78 63 82 54.
·
Grégory
Guillaume : guillaume.gregory@free.fr
Bertrand Houdeau dans la
rivière de la Diau
Cliché : Laurent Cadilhac - 12 Janvier 2002.
FLe journal de la Pierre-Saint-Martin, ARSIP info n°67 – février 2002 est
paru. Le club est abonné.
FCANYONS de
l'AIN :
Topo-guide de 28 canyons dans l'Ain.
Prix de vente : 20
euros.
Contacter : Thiethie-Manon@wanadoo.fr pour plus
de renseignements.
FLe dernier ouvrage de B. Lismonde - édition
par le CDS Isère :
Climatologie du monde souterrain
tome 1- Vent des Ténèbres - 168 pages
tome 2- Aérologie des systèmes karstiques - 362 pages
Cet ouvrage de format A4 a
été tiré sur papier couché de 115 g, dos carré, 1930 g. Il comporte 452 figures
ou illustrations, 359 références bibliographiques et un index alphabétique
fourni. L'ouvrage constitue un panorama des phénomènes relatifs à l'air des
cavernes.
Tome 1 : Vent des Ténèbres
Il présente un ensemble
d'observations de phénomènes climatiques observables dans les cavités naturelles.
Il fait le tour des questions qu'on peut se poser sur les courants d¹air, la
composition de l¹air, le climat ou l'aérage naturel des cavités. Il étudie en
détail les problèmes liés à l¹aération des galeries au cours d¹un sauvetage
spéléo et propose des solutions. Il examine les moyens d'études et les thèmes
de recherches expérimentales qu'offre le karst.
Quelques dessins
humoristiques (de Régine Landry) agrémentent le texte. Ce premier tome n¹exige
pas de connaissances mathématiques.
Tome 2 : Aérologie des systèmes karstiques
Le deuxième tome constitue
une sorte de théorie de l¹air et du climat souterrain avec des développements
mathématiques ou numériques. Le mot aérologie est ici pris comme le pendant du
mot hydrologie. Il veut englober l¹air dans toutes ses relations avec le karst.
Le climat souterrain est caractérisé par le rôle important joué par le milieu
qui entoure l'air. La roche et l¹eau apportent une grande inertie thermique aux
modifications, source de phénomènes de mémoire et d'hystérésis. L'air qui
parcourt le karst modifie (comme l'eau) les températures du milieu et
transporte le dioxyde de carbone à l'origine du creusement des cavernes. Une
analyse détaillée du système karstique dans son ensemble est présentée dans la
partie 4. Elle intéressera les spéléos et les karstologues. Ce deuxième tome
pourra paraître difficile dans certains de ses développements, mais une grande
partie du texte est lisible tel quel.
L'ouvrage s'adresse à un
public spéléo averti et à un public scientifique. Il pourra intéresser le
spéléo confronté aux problèmes des gaz de dynamitage au cours de ses
explorations ou des sauvetages, le géographe (pas trop rebuté par les
mathématiques pour la modélisation, ou intéressé par les résultats de
celle-ci), l'archéologue curieux de l'aérage des mines anciennes, l'architecte intéressé par les
questions climatiques des milieux souterrains, le mineur désireux de comprendre
la complexité des cavités naturelles, le climatologue plus habitué au système
très ouvert de l'atmosphère terrestre, mais qui verra à l'oeuvre une
rétroaction négative fondamentale du monde souterrain et une mise en mémoire
par inertie thermique de quelques centaines d’années, le géophysicien ou
l'hydrogéologue confronté à des problèmes de description topologique voisins.
Il a sa place dans une
bibliothèque de club spéléo ou de CDS.
Le niveau mathématique est
d'un premier cycle universitaire, le niveau physique est celui d¹un deuxième
cycle, mais les résultats sont traduits sous une forme compréhensible pour un
naturaliste.
- Commandes
Prix de lancement pour
l’ensemble des deux tomes 33 euros (+ 5
euros de port, ou 7 euros en colissimo). Ensuite, le prix sera de 41 euros (+ port). Il est possible d¹acquérir
seulement le tome 1 au prix de lancement de 15 euros (+ 5 euros de port).
Ensuite le prix sera de 18 euros. Les commandes sont à adresser à : Jean-Pierre Méric au CDS Isère 6 boulevard
Foch 38000 Grenoble. Renseignements auprès de l’auteur par mail à baudouin.lismonde@wanadoo.fr
D’autres renseignements comme
la table des matières ou les photos de couverture seront accessibles très
prochainement sur le site de Laurent Bruxelles www.karstologie.com
Le Clan des Tritons le
possède dans sa bibliothèque – il est vraiment très intéressant, le tome 1 est à
la portée de tout spéléo dit « basic». Il répond à de nombreuses
questions, vous en faire une synthèse me paraît difficile, vu la densité
d’informations !
Via Le Progrès du 28 mai 2002, Maurice
Chazalet nous apprend le décès de Jean
Paul DOTTO ; avec son épouse, il avait participé aux 50 ans Verna –
Tritons à Autrans en septembre 1997. Début mars de cette année, il m’avait
retourné le trombinoscope Verna –Tritons que j’avais envoyé à tous les
« anciens ».
Né le 22 février 1943 à Lyon 3ème,
marié, père (un garçon) et grand-père, il habitait à Bron. Il avait effectué sa
première sortie spéléo en mai 1958 à la grotte du Crochet à Torcieu (Ain), a
pratiqué à la M.J.C. Villeurbanne de 1959 à 1960, puis au Spéléo Club de Lyon
de 1961 à 1965, il rentre chez les Tritons en 1966 pour suivre l’équipe
dissidente. Il a notamment participé aux explorations dans le Réseau de la Dent
de Crolles entre 1960 et 1967. Il a participé aux secours à la Goule de
Foussoubie en 1963 et à la Tanne aux Enfers en 1965.
Il a cessé toute activité spéléo en 1969. Il
était instructeur spéléo au sein des Eclaireurs de France et équipier de
spéléologie 1er degré délivré par la FFS le 31/03/1963.
J.P.G.
·
Le
Musée Barthélémy d’Amplepuis
accueillera l’exposition du Pré-Inventaire : « Glacières et caves à neige du Rhône » du 15 septembre au 15
novembre 2002.
·
Carriers et Carrières dans le
Mont d’Or lyonnais, par Michel Garnier.
Le tome 2 : « De la pierre des
carrières aux ouvrages pour les hommes et pour les eaux », et le tome
3 : « La civilisation du
symbole : de la pierre terrestre à l’édifice céleste », sont
disponibles depuis décembre 2001.
Rappelons le premier tome édité en décembre 1999 : « De l’extraction de la pierre à la
transfiguration des sites ». Ces trois ouvrages édités par
l’association : Connaissance du Mont
d’Or, sont à commander à l’association, 26 avenue de la République 69370
Saint-Didier-au-Mont-d’Or. Tome 1 : 38 euros – tome 2 : 35 euros –
tome 3 : 25 euros. Pour plus de renseignements - tel. 04 78 35 86 27.
(Infos dans Nouvelles du Pré-Inventaire – bulletin d’information et de liaison
– Edité par les Amis du Pré-inventaire des monuments et richesses artistiques
du Rhône 8 chemin de Montauban, 69005 Lyon. Tél. 04 78 30 43 47 – fax : 04
78 28 78 20 – E-mail : mlavigne@cg69.fr
Le gros « nonos » ressorti d’un
scialet du Massif de la Moucherolle en 2001 serait, d’après Michel PHILIPPE du Museum d’Histoire
Naturelle de Lyon, un fémur d’herbivore (cerf ?). Détermination
d’après photo. Personnellement, je pensais que c’était un Ursus Arctos !
(J.P.G.).
Camp Pierre-Saint-Martin 2002
En parallèle des expés au fond du gouffre des Partages, pour les adorateurs du dieu « Soleil » un camp de surface aura lieu à la Pierre.
Les dates : 3 au 17 août 2002.
Les objectifs : des explos de courte durée dans le GDP - de la prospection et autres activités en fonction de l’humeur du moment !
Faites part
de vos dates de présence rapidement. – voir coupon ci-joint.
Contact pour le camp de surface : Laurence et Fabien.
Contact pour les expés dans le GDP : Alex Pont.
Etat civil des Tritons 2001 - 2002 - Corrections
·
Maurice Chazalet est né le 19 février 1939 et
non pas 1934 à Lyon 4ème
Extra-sortie
Dimanche 21avril, 19h : Départ de la maison.
Dimanche 21 avril, 20h : Rapide marche
d'approche vers la salle dite salle "Detravail" (du nom du découvreur
?).
Lundi 22 avril, 3h : Sortie au grand jour de Solène, 2,7 kg.
Compte-rendu de Joël Gailhard
Soirées à thème – C.D.S.
Rhône - 2002
Date |
Thème |
Exploration en Chine Ursus and Co |
ƒ« Pour les
filles » ƒ
Que vous
gagnez des millions d’euros ou des
cents d’euros, le Ministère de la Jeunesse et des Sports a décidé de sortir les
femmes de leur cuisine (comme si elles attendaient cela ! !) en leur
remboursant 50% de toute participation financière à un stage E.F.S.
AIDES AUX STAGIAIRES 2002 –
RECAPITULATIF
Communiqué par Rémy Limagne
(président-adjoint E.F.S.)
et Philippe Kerneis
(président E.F.S.)
|
"2 initiateurs par club" |
"jeunes initiateurs" |
"femmes" |
"Label jeunes" |
Conditions |
1 stagiaire pour un club sans breveté / 2 si 15 fédérés ou plus |
Stagiaire – de 26 ans, fédéré |
Stagiaire fédérée |
Stagiaire – de 26 ans, fédéré |
Montant |
50 % |
50 % |
50 % |
30 euros |
Stage Découverte |
NON |
NON |
OUI |
OUI |
Stage Technique |
NON |
NON |
OUI |
OUI |
Stage Initiateur |
OUI |
OUI |
OUI |
NON |
Modules Moniteur |
NON |
NON |
OUI |
NON |
AIDES NON CUMULABLES
Exemples : (Prix normal fédéré de la journée-stage =
50 euros)
- Stagiaire homme + 26 ans, stage Initiateur, pas de
breveté dans le club : 7
jours x 50 € = 350 € - 50 % = 175
€
- Stagiaire femme + 26 ans fédérée, stage Découverte
:
5
jours x 50 € = 250 € - 50 % = 125
€
- Stagiaire femme – 26 ans fédérée, stage Initiateur
:
7
jours x 50 € = 350 € - 50 % = 175
€
- Stagiaire femme – 26 ans fédérée, stage technique
7
jours x 50 € = 350 € - 50 % - 30
€ = 145 €
NB = le stagiaire ne paye à l'inscription que la
somme due ; c'est l'EFS qui réglera le complément à l'organisateur, à réception
d'une facture.
Dans tous les cas, la demande doit être faite à
l'EFS avant le stage :
s'adresser directement à Rémy Limagne
- Tel = 03.84.51.62.08
- Fax = 03.84.51.63.88
- E-mail = limagne@club-internet.fr
Statistiques fédérales / Rhône-Alpes – 2001
Nombre de
fédérés par département
Dép |
01 |
07 |
26 |
38 |
42 |
69 |
73 |
74 |
|
161 |
155 |
124 |
250 |
107 |
272 |
68 |
163 |
La Feuille de C n°33, feuille d’info du C.S.R.R.A.,
est parue pour le Congrès Régional de Spéléo – elle a été
« travaillée » en grande partie par Brigitte, nous vous faisons
passer cette feuille d’info si souhaitée !
Site Tritons
- Webmaster : Fabien Darne.
Le site du Clan a migré !
Les adresses de renvoi sont inchangées :
http://lestritons.sont-ici.org
Le site est hébergé chez FREE :
http://clan.des.tritons.free.fr
Le nouvel agenda Tritons est sur : http://clan-des-tritons.fr.st
rubrique rendez-vous.
La revue de presse GDP a été mise à jour sur
http://legouffredespartages.est-ici.org
Le C.D.S. est désormais hébergé à Saint-Pierre-de-Chandieu ! sur le site Tritons :
http://clandestritons.multimania.com/sitecds69/indexcds.html
Pour bien préparer vos explorations sur la PSM
de cet été, vous pouvez aller consulter les nouveautés du WWW.
A la « crèmerie » de l'A.R.S.I.P. : http://arsip.org - au rayon synthèse, la mise à
jour de la synthèse numérique, et une carte de surface des entrées. A la
crèmerie http://perso.club-internet.fr/alexandre.pont/,
la topo du gouffre des Partages version 2001.
(Info Alex Pont).
Dans la bibliothèque Tritons, vous trouverez
le CD Carto Explorer – 38 Sud – Isère – Partie Sud – fichiers BYO 28 - données
IGN issus de la numérisation des cartes IGN 1:25000 IGN Paris 2000. Distribué
par la Sté Bayo – Aérodrome d’Auxerre-Branches 89380 Appoigny – www.bayo.com – en vente dans magasins de sport
et autres librairies.
Principaux problèmes d’accès aux sites spéléos du Vercors
O. Kergomard – Association
des guides spéléo canyon du Vercors – 28 place des Martyrs 38250
Villard-de-Lans – tel/fax : 04.76.95.19.41.
Ø Gouffre Berger : interdit du 1er novembre au 31 mai de chaque année, cette interdiction pourra éventuellement être levée.
Ø Labyrinthe de Méaudre : la propriétaire a bouché l’entrée !
Ø Trou de l’Aygue : entrées supérieures et inférieure fermées - pas d’autorisation d’accès pour l’instant.
Ø Grotte du Brudour : interdite et close par grille.
Ø Scialet de l’Appel : porte mais non fermée !
Ø Goule Blanche : E.D.F. demande à la mairie de Villard la fermeture du site avec arrêté d’interdiction d’accès.
Ø Grotte de Gournier : problème de parking avec les propriétaires de la grotte de Choranche – projet de captage pour alimenter Presles est à l’étude.
Ø Grotte de Coufin-Chevaline : explorations réservées au G.S. Valence – interdit aux guides spéléos – accès autorisé avec personne habilitée du G.S.V.
Ø Plateau d’Herbouilly : menace d’interdiction de fréquentation des cavités du bassin de l’Adouin pour captage des eaux.
Ø Glacière de Corrençon : interdiction d’accès pour question de sécurité.
Calendrier
des principales manifestations régionales et nationales prévues – 2002 – 2003
Par Marcel Meyssonnier
- Stage international
(initiation et perfectionnement) de plongée souterraine - Centre des Amis du Célé,
Cabrerets (Lot) : 27 juillet - 3 août 2002
Contact : F.F.S., E.F.P.S., Ecole française de
plongée souterraine, c/o : Joëlle Locatelli, 4 rue Cl. Bernard, F- 01810
Bellignat (Tél. 04.74.73.42.43/ Mél.: joelle.locatelli@wanadoo.fr)
-
Spéléovision 2002 : Festival international du film de spéléologie et
canyonisme. - La
Chapelle-en-Vercors (Drôme) : 21 au 25 août 2002.
Contact : site http://www.speleovision.com.
- 7ème
Nuit européenne de la Chauve-souris.
De partout en France et en Europe : 24-25 août
2002
Contacts : Associations naturalistes et groupes
Chiroptères régionaux en France. Au niveau national : Marjorie Weltz,
Société française pour l’étude et la protection des Mammifères, c/o Muséum
d’histoire naturelle, parc Saint-Paul - F 18000 Bourges (Tél. : 02 48 70
40 03, Mél : sfepm@wanadoo.fr /
site : www.mnhn.fr/sfepm).
- 11ème
Rassemblement des spéléos caussenards - La Vacquerie (Hérault) : 14 - 15 septembre 2002
Contact : Comité départemental de spéléologie de
l’Hérault, c/o Jean-Michel Salmon, Maison départementale des sports, 200 avenue
du père Soulas, F - 34094 Montpellier cedex 5 (Mél.: jmsalmon@ensam.inra.fr).
- 6ème
Rassemblement national jeunes spéléos - Saint-Christol (Vaucluse) : 5 - 6 octobre 2002.
Contact : : F.F.S., Commission Jeunes, c/o : Romain
Pagès, 270 tr. du ravin de l'Angelier F
- 13160 Chateaurenard (Tél. : 06.70.17.52.07 / Mél : romain.pa@wanadoo.fr)
- Journée
nationale de la spéléologie - de partout en France : 6 octobre 2002.
Contact : Fédération française de spéléologie,
130 rue Saint-Maur F 75011 Paris / : F.F. Spéléologie / pôle fédéral de Lyon,
28 rue Delandine F - 69002 Lyon (00-33-4-72-56-09-63). Mél : ffs.paris@wanadoo.fr/ ffs.lyon@wanadoo.fr).
- 12e Rencontre
d’Octobre (thème : Décompression des versants et parois des vides
karstiques). - Montignac
sur Vézère (Dordogne) : 1er
ou 2ème week-end d’octobre 2002.
Contact : Spéléo-Club de Paris (Rencontre
d’octobre), Club Alpin Français, 24 avenue de Laumière F-75019 Paris (Tel. :
01.53.72.88.88 / site www.multimania.com/scp).
- « Echanges
d’expériences sur la protection du milieu souterrain » - St Marcel
d’Ardèche (Ardèche) : 1er et 2 novembre 2002.
Contact : ARSPAN – C. Flahaut 10 Avenue Général
d’Andigné 49500 Segré – arspan@chez.com – site www.chez.com/arspan/
- 15ème
Rassemblement national de la Fédération française de spéléologie – Alpes-Maritimes : 7 - 9 juin
2003.
Contact : Fédération française de spéléologie, 130 rue
Saint-Maur, F- 75011 Paris (Tel. 01-43-57-56-54 / Fax : 01-49-23-00- 95 / Mél :
: ffs.paris@wanadoo.fr/ ffs.lyon@wanadoo.fr).
- 6ème stage
national d’équipier scientifique - Pierre-Saint-Martin (Pyrénées Atlantiques) : juillet
2003.
Contact : F.F.S., Commission scientifique, c/o :
Stéphane Jaillet GEO-Karst, 3 voie des Mares
F- 55000 Ville-sur-Saulx (Tel. 03.29.71.33.49 / Mél : stephane-corinne.jaillet@wanadoo.fr).
Le calendrier
des manifestations nationales et internationales, organisées tant en France
qu’à l’étranger est diffusé régulièrement dans les revues fédérales Spelunca et Karstologia. Merci de
signaler tout complément ou rectificatif par courrier à : F.F. Spéléologie /
pôle fédéral de Lyon (à l’attention de Marcel Meyssonnier) 28 rue Delandine F -
69002 Lyon (00-33-4-72-56-09-63 ou par télécopie au n° suivant : 00-33
-4-78-42-15-98. Mél : ffs.lyon@wanadoo.fr).
Un calendrier
des manifestations internationales (The
UIS International Events Calendar) peut être consulté également sur le site http://rubens.its.unimelb.edu.au/~pgm/uis/events.html.
Notre
éclairage est-il toxique ?
Notre
éclairage à acétylène produit-il du CO lors de la combustion? Dans
l'affirmative les quantités produites sont-elles dangereuses ?
En 1998 un exercice spéléo secours organisé en
Ardèche était interrompu car un détecteur d'oxyde de carbone (CO) indiquait des
concentrations inquiétantes. La question était alors posée de la formation de
ce gaz très dangereux par nos lampes à carbure.
Bien sûr, lors de cet exercice secours il y avait de
nombreux spéléos dans la cavité et celle-ci n'était parcourue par aucun courant
d'air car elle était barrée par un siphon, but du secours.
Dans une exploration habituelle une telle affluence
n'est pas vraisemblable. Mais, d'un autre côté, il nous arrive de nous
réchauffer au-dessus de la flamme de notre casque et même de nous réfugier sous
notre couverture de survie pour conserver au maximum cette précieuse chaleur.
La production de CO par la flamme pourrait alors nous empoisonner peu à peu, le
CO se fixant sur l'hémoglobine du sang à la place de l'oxygène, faisant de la
carboxyhémoglobine (COHb) et amoindrissant notre capacité à faire des efforts.
La question mérite donc que l'on s'y intéresse.
En octobre 1999, à la suite de discussions avec B.
Lismonde et B. Lips, je me penche sur le problème ; B. Lips était porteur du
détecteur de CO lors de l'exercice-secours et c'est lui qui avait arrêté
l'opération.
Avant toute chose, il faut comprendre comment
fonctionne un détecteur de CO. Ces petits appareils utilisent une cellule
électrochimique qui oxyde les gaz qui l'atteignent, transformant une réaction
chimique en courant. La mesure de celui-ci permet assez facilement de calculer
la concentration en gaz dans l'atmosphère.
Cette oxydation n'est pas sélective : plusieurs gaz
peuvent donner lieu à oxydation, ce qui est effectivement le cas avec les
cellules prévues pour le CO.
Ainsi, les vapeurs d'essence ou d'alcool donnent une
réaction avec ce type de détecteur. Même en l'absence de CO l'appareil indique
une concentration, induisant donc l'utilisateur en erreur. Pour comprendre si
c'est le cas dans notre problème il faut savoir quels gaz sont émis par nos
lampes.
|
La réaction de l'eau sur le carbure a fait l'objet
d'un article dans notre bulletin 1996. Rappelons simplement qu'à côté de
l'acétylène sont produits en petite quantité de l'ammoniac et de l'hydrogène
sulfuré. Après la combustion incomplète de l'acétylène nous allons trouver
surtout du gaz carbonique et probablement du CO La combustion de l'ammoniac et
de l'hydrogène sulfuré produira de petites quantités d'oxyde d'azote et de SO2.
Globalement les gaz les plus significativement
présents seront le gaz carbonique, l'acétylène et peut-être le CO.
Appareillage : Une enceinte en carton (40
cm x 40 cm x 60 cm) a été préparée, avec un crochet pour y suspendre un
détecteur de CO (Toximètre TX 11 de OLDHAM). Un petit orifice refermable (3 cm
x 3 cm) permet de lire l'indication de l'appareil.
Un casque spéléo y a été posé, la lampe (calbonde)
restant à l'extérieur.
Le détecteur de CO est mis en service, seul. Il
indique une concentration de 1 à 2 ppm dans l'atmosphère.
La lampe fonctionne, non allumée. Placé à quelques
centimètres du bec, le détecteur se met à couiner (alarme) en quelques
secondes, affichant des valeurs qui atteignent 150 ppm.
Après aération de l'enceinte, allumage de la flamme
et fermeture étanche de l'enceinte avec du scotch, à l'exception de la petite
fenêtre, le détecteur indique des valeurs de 13 à 15 ppm.
En 5 à 10 minutes ces valeurs montent à 17 - 20 ppm
puis se stabilisent à ce niveau. Le détecteur indique toujours ce niveau 40
minutes après le début de l'expérience. La température dans l'enceinte atteint
47 °C.
Arrêt de la flamme. En approchant le jet d'acétylène
du détecteur celui-ci affiche une concentration de 1 000 ppm en moins de 2
secondes.
Quinze jours plus tard les essais reprennent avec la
même lampe. La flamme est plus fumeuse et plus rouge bien que la lampe n'ait
pas servi entre temps.
Les concentrations indiquées par le détecteur sont relevées
au fil du temps. Les fumées qui finissent par sortir de l'enceinte en carton me
font arrêter l'expérience au bout de 32 minutes. A ce moment l'appareil indique
une concentration de 23 ppm et un prélèvement de l'atmosphère dans l'enceinte
est fait à l'aide d'une ampoule en verre préalablement mise sous vide.
L'analyse par spectrométrie infrarouge de cette
ampoule donne une concentration de 16.5 ppm. Cette méthode d'analyse donne des
valeurs exactes, sans risque d'interférence d'autres gaz.
L'écart entre les deux valeurs 23 et 16.5 n'est pas
nécessairement significatif car la manipulation de l'ampoule a pu introduire
quelques perturbations avec arrivée d'air neuf.
Conclusions
(provisoires)
L'acétylène est un interférent fort sur ce type de
détecteur.
En fonctionnement en milieu fermé pendant un temps
limité (40 minutes) la concentration en CO n'atteint à coup sûr pas des valeurs
critiques puisque 20 ppm au maximum ; la valeur moyenne d'exposition (VME) à ne
pas dépasser pour une exposition de 8 heures est de 50 ppm. Nous pouvons donc
continuer à faire la tortue sous nos couvertures de survie.
Lors du fonctionnement normal d'une lampe les
indications données par le détecteur de CO paraissent fiables. Mais en cas
d'extinction de la flamme, volontaire ou non (choc sur la lampe par exemple),
ce qui s'est certainement passé lors de l'exercice secours, il y a tout lieu de
penser que la présence d'acétylène vient perturber l'indication, exagérant la
concentration en CO. Des essais plus détaillés sont à faire pour en évaluer
l'importance.
Donald
Accorsi - nuit.minerale@free.fr